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 La Fonction du Druide

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2 participants
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Ecureuil
Animatrice "Naturopathie / Alimentation Naturel / Bien-être"
Ecureuil



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MessageSujet: La Fonction du Druide   La Fonction du Druide I_icon_minitimeMer 12 Aoû 2015 - 23:14

Bonsoir Arcadie ,

Je vous fais un copier/coller d'un petit truc sympas sur la fonction du Druide .
Bonne lecture à vous study

¤ LA FONCTION DU DRUIDE ¤

Selon l'étymologie la plus communément admise, ce sont littéralement les "hommes du chêne" (du grec dru, chêne), par allusion évident à la traditionnelle cueillette du gui. Mais semble que l'étymologie la plus juste soit dru-uid-es : "les très savants".

Le stéréotype nous présente le druide vêtu de lin, portant une longue barbe blanche -due à son âge vénérable- et couronné de feuilles de verveine. Muni de sa faucille en or et portant un collier d'ambre, il était censé présider ainsi aux cérémonies rituelles, voire aux sacrifices. On peut certainement les considérer comme des prêtres de leur religion, bien que le terme gutuatri semble davantage désigner ceux-ci en tant qu'invocateurs des divinités et des esprits (de gutu, en celtique, voix). Cependant, ces derniers semblent avoir été directement placés sous la responsabilité hiérarchique des druides. Outre qu'il pouvait être perçu tel un prêtre, le druide était également considéré comme un philosophe doublé d'un savant cherchant à percer les secrets de la Nature.

On a souvent comparé les conceptions métaphysiques des druides avec celles de l'orphisme et du pythagorisme. D'ailleurs, ne prétendait-on pas -sans doute abusivement- que Pythagore lui-même avait été initié par les druides ! Selon Alexandre Polyhistor (dans Symboles pythagoriciens), Pythagore aurait été le disciple de l'Assyrien Zaratos, des Gaulois et des brahmanes, et la philosophie serait née tout d'abord chez les barbares et notamment chez les druides gaulois. Diodore de Sicile ajoutait quant à lui que prévalait chez eux "le dogme de Pythagore selon lequel les âmes sont immortelles et reviennent plusieurs années après la mort dans un autre corps".

Il est donc vrai que les druides partageaient la croyance en la métempsychose. L'immortalité de l'âme et sa possible réincarnation en un autre être humain, voire en un animal, un végétal ou même un minéral, faisaient partie intégrante de l'enseignement druidique, bien qu'une métamorphose éphémère acquise sous l'emprise d'un charme magique fût également possible, ainsi qu'en témoignent les récits épiques et les sagas irlandaises. A cela, on pourrait encore ajouter que la "théorie de l'évolution" des règnes de la Nature -minéral, végétal, animal- ne leur échappait vraisemblablement pas. L'interrelation entre ces règnes et la transformation en l'un ou l'autre de ceux-ci leur étaient devenue familières. Encore conviendrait-il de distinguer nettement les simples métamorphoses visant les multiples états de l'être avec de réels changements dus à un processus de réincarnation.

Le lieu où étaient censés résider plus particulièrement les esprits, soit des défunts, soit des forces de la Nature, portait le nom de Sidh. Il s'agissait tantôt de dolmens, de menhirs, de cromlechs, voire de tertres, de collines, de sources, qui constituaient autant de lieux sacrés en relation directe avec l'Autre Monde où le druide pouvait exercer toute son influence et sa puissance. Les "gens du Sidh" considéré étaient, en quelque sorte, les gardiens de ces sites privilégiés.

Mais si ces rites d'évocation semblent ressortir davantage au chamanisme, le druide, de par l'ensemble de ses fonctions, paraît plus s'apparenter au brahmane de l'Inde védique qu'à un chaman. En outre, la présence de l'Unique, assurément, planait glorieusement au-dessus du "Monde des dieux" et présidait à ses mystères en tant que divinité suprême. La christianisation des druides orthodoxes s'en trouva par la suite d'autant plus aisée...

En outre, les druides remplissaient également les fonctions de médecins et de devins : ils effectuaient, en effet, des présages, à l'aide notamment de jets de baguettes de bois, ou bien en observant le ciel, tels les Grecs, afin d'y noter la forme particulière des nuages ou le vos de certains oiseaux.

De plus, considérés comme historiens, voire généalogistes, ils constituaient également des conseillers de choix pour les chefs de tribu et les rois. En un mot, on les respectait tels des sages dont l'avis importait plus que tout. L'aphorisme suivant rend compte de leur privilège : "Personne ne parle avant le roi, mais le roi ne parle jamais avant le druide". Cela est largement confirmé par les faits et dans les textes. On trouve en effet, dans The Cattle Raid of Cooley : "En Ulster, aucun homme ne parle avant Conchobar, et Conchobar ne parle pas avant les trois druides". Le philosophe grec dion (dit Chrysostome) écrit, quant à lui : "Chez les Celtes, les druides commandent même aux rois qui font bombance assis sur des trônes d'or mais qui n'ont aucun pouvoir sans eux".

Le druide incarnait en réalité l'autorité spirituelle, tandis que le roi manifestait l'autorité temporelle, s'appliquant à définir les règles de son règne. Toutefois, le druide avait auparavant procédé au contrôle de son élection et s'autorisait, en cas de mauvaise gestion du royaume, à en évincer le monarque en prononçant sa destitution. Il semble bien que l'exemple du druide Eduen Diviciacus (cité par César), qui commandait un corps de cavalerie, ainsi que du druide Cathbad, originaire d'Ulster, et qui portait les armes, demeurèrent des cas d'exception dans la tradition celtique où la répartition des pouvoirs paraissait parfaitement établie.

Les druides tenaient leur assemblée annuelle en un centre sacré : le Mediolanum, ou Nemeton (Drunemeton parfois, précisant la présence du chêne, dru), sorte d'Omphalos où le Ciel et la Terre étaient censés se rejoindre, participant ainsi à la communication privilégiée avec l'Autre Monde. Les notions de Centre et d'Axis Mundi ("Centre du Monde") se trouvaient, dès lors, associées conformément au principe archétypique symbolique.

L'enseignement des druides était essentiellement oral puisqu'il semble bien qu'ils refusaient l'écriture, ne nous ayant légué que les archaïques oghams aux fonctions restrictives. Le caractère sacré de leur enseignement se trouvait ainsi secrètement protégé d'une divulgation en dehors de la communauté. Le moyen mnémotechnique utilisé favorisant la mémoire reposait sur le principe de la triade."

¤ Pharmacopée des druides :

La Jusquiame est de Saturne, elle sert à donner le sommeil, mais c'est souvent un sommeil plein de songes sinistres. Elle est employée contre l'asthme et la goutte, mais avec de grandes précautions.

Le Samolus , ou Mouron d'Eau , est une plante marquée de Jupiter, et est utilisée contre les troubles digestifs.

Le trèfle Incarnat appartient à Mars et purifie le sang.

Le Gui , surtout le Gui du chêne, appartient au Soleil, et c'est une plante sacrée. Il guérit toute maladie s'attaquant au cour et au sang, y compris la lèpre et l'éléphantiasis.

La Verveine appartient à Vénus aussi bien qu'au Soleil, mais sa vertu principale est d'attirer l'amour, ce qui ne l'empêche pas de fortifier l'estomac.

Le Sélage semble être une Labiée que l'on employait contre la fatigue physique ou nerveuse.

La Primevère qui est de la Lune apporte un sommeil calme et reposant qui ouvre la porte des rêves prophétiques.


¤ Le breuvage de sapience

D'après les Celtes, lorsque l'on fait bouillir ensemble les 7 plantes magiques après les avoir fait macérer dans l'hydromel, on obtient la science universelle. Un nain, commis par la déesse au soin de surveiller cette boisson, avait fait tomber sur ses doigts trois gouttes du liquide bouillant et, d'un geste naturel, avait porté la main à sa bouche. Ce fut une illumination soudaine. La déesse, voyant ce brusque changement, compris ce qui s'était passé et décida de mettre à mort celui qui bénéficiait d'une initiation imméritée. Mais le nain était devenu aussi clairvoyant qu'elle. Il se changea successivement en lévrier, en loutre, en épervier puis en grain de blé que la déesse irritée, changée brusquement en poule avala pour qu'il n'en fut plus question. En quoi elle se trompait. Cette absorption la rendit enceinte du grand Taliésin, le plus illustre des Bardes.


Par Bjorkay

Lien : http://eclat-de-lune.over-blog.fr/article-34281309.html


Si vous souhaitez développer ce sujet ou bien intervenir , n'hésiter pas !!

A+


¤ Ecureuil ¤
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Gabriel
Admin
Gabriel



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MessageSujet: Re: La Fonction du Druide   La Fonction du Druide I_icon_minitimeVen 14 Aoû 2015 - 10:19

Bon résumé.

J'aime bien l'histoire de la fin Laughing
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